Description

Gîte-Valleuse Côte Albâtre

Qui n’a pas descendu l’une des nombreuses valleuses qui émaillent la côte d’Albâtre de leurs entailles secrètes ne connaît pas la Seine-Maritime.
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Devant vous, La Maison de Jules. En face, Lin et l’Autre. Le manoir Jean Ango est à 500 mètres à vol d’oiseau vers l’est et la mer à la même distance, plein ouest. Face au salon de thé (très bons soit dit en passant) qui fait aussi galerie d’art, une petite rue vous fait signe. La mer est par là. Entre elle et vous, il y a la valleuse du Petit Ailly, l’une des trois que compte Varengeville-sur-Mer. Un regard à gauche, un autre à droite et hop, vous voilà dans la rue de l’Aumône.

Première impression : le calme, uniquement troublé par le chant des oiseaux et, au loin, par une tronçonneuse qui nettoie les affronts du dernier grain. En passant, jetez un coup d’oeil à la boutique qui fait le bonheur des filles et le désespoir des garçons. Lin et l’Autre est une caverne d’Ali-Baba à la gloire du lin. A côté des tissus et des vêtements, boutons, fils, perles, rubans et babioles ont envahi chaque centimètre carré dans une profusion colorée. Il fait beau. Très beau même. Tout est clair. Même cette odeur d’étable qui vous chatouille les narines. Varengeville a beau être du dernier chic, elle n’en demeure pas moins un authentique village normand !

De part et d’autre du chemin, les talus où se dressent hêtres et noisetiers bordent votre avancée. Ces remparts terreux couverts de mousse et de fouillis végétal forment le labyrinthe qui structure le coeur secret du village.

On passe devant un énorme tronc coupé par les hommes et poli par le temps.

Et voilà la falaise toute entière, dressée face à l’immensité. Dans la couleur de l’eau, dans le grondement apaisé de la Manche, on perçoit la trace de ses dernières colères. Sur le sable, des milliers de chemins minuscules et dérisoires sont creusés par l’eau.

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